
Il y a un certain temps déjà qu’une déambulation nocturne avait été proposée dans le cadre d’Hochelaga imaginaire. Ce sera l’occasion de concrétiser la chose le jeudi 14 mai prochain.
Nous nous rassemblerons à l’édicule est de la station de métro Pie-IX (au rez-de-chaussée) à 20h00 tapantes. Nous emprunterons la rue Sherbrooke et suivrons la chute du soleil sur le quartier en progressant vers l’ouest.
Après un crochet vers le parc Raymond-Préfontaine, nous reprendrons la route vers la rue Hochelaga pour tourner à gauche sur Lespérance avant de passer sous le viaduc Rouen. Nous longerons par la suite la rue Moreau, vers le sud, avant de sortir du quartier par la rue Ontario.
Après avoir contourné les rails par la rue Bercy et avoir tourné à gauche sur Sainte-Catherine, nous nous offrirons un temps d’arrêt pour jeter un coup d’œil en direction du Mont-Royal, puis vers les cheminées de Lallemand, le clocher de la Nativité, le château d’eau et le mat du Stade – on raconte même que Longueuil nous saluera.
Nous bifurquerons ensuite vers le parc Hochelaga, effleurons les rues Davidson et Cuvillier avant de tourner à droite dans la ruelle qui borde la rue de Rouen au nord. Le parc Lalancette nous accueillera avant que ça ne soit au tour de l’avenue d’Orléans et de sa petite sœur verte. Nous passerons place Simon-Valois avant de poursuivre sur la promenade Luc-Larivée jusqu’à la rue Joliette.
Ensuite, direction parc Saint-Aloysius avant un arrêt au bar Chez Françoise. Si par la suite le cœur vous en dit, nous prendrons la route du parc Champêtre.
Cette déambulation se veut sur le mode de la dérive, donc du passage hâtif dans différentes unités d’atmosphère. Le trajet proposé devrait s’effectuer en un peu moins de deux heures, mais étant adeptes de la flâne, nous pourrons étirer la sauce.
Assurez-vous d’avoir votre kit du géopoéticien (matériel de prise de notes, principalement). Aussi, des vêtements chauds et un imperméable sont à prévoir : en date d’aujourd’hui, on prévoit de la pluie!
P.S. : Si vous prêtez un œil attentif au tracé proposé, vous y découvrirez la silhouette d’un flâneur assis à son pupitre (certains diront qu’il lui manque la tête) ou bien d’un castor (certains diront que c’est là une proposition bien farfelue). De toute manière, la nuit venue, vous n’y verrez pas grand-chose (certains diront que vous y verrez mieux).
Au plaisir de vous y voir,
Benoit